Gatestone Institute

Gatestone Institute
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Siège
New York (10017-3242, États-Unis)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Coordonnées
Organisation
Fondatrice
Directrice
Personnes clés
Chiffre d'affaires
1,7 M$ (), 1,7 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Dépenses
1,7 M$ (), 1,8 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Identifiants
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Gatestone Institute (anciennement Hudson New York) ou Gatestone est le nom d'un groupe de pression et groupe de réflexion conservateur créé à New York en 2008 par l'activiste politique et mécène humanitaire Nina Rosenwald (héritière de la fortune de Sears Roebuck) qui sera la première présidente du « Gatestone » (terme pouvant évoquer en anglais une « porte de pierre » tout comme une muraille).

Gatestone s'auto-présente de manière neutre et floue comme « Conseil politique international et groupe de réflexion »[1]. Mais divers analystes vont rapidement le classer parmi les auteurs et propagateurs de fausses nouvelles et de discours de haine[2].

John R. Bolton (ancien Ambassadeur des États-Unis aux Nations unies et ancien conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump)[3], en a été le président de 2013 à mars 2018[4], remplacé par Amir Taheri[3],[2]Gatestone s'est fait connaitre pour et par ses opinions et publications anti-musulmans[5],[6],[7],[8],[9]. Cette organisation a publié un flux constant de contenus visant à attiser la peur d'une prise de contrôle « musulmane » de l'Europe et de l'Amérique du Nord, avec comme thème presque récurrent l'affirmation qu'une augmentation de la migration (supposée toujours musulmane) vers l'Europe conduira à «l'islamisation» du continent, de même pour les États-Unis. La Chine est aussi dans le viseur de Gatestone selon qui (en avril 2021), elle « appelle à une Guerre de Civilisation contre l'Amérique et l'Occident (...) fondamentalement, Pékin ... propose une vision racialisée du monde et tente de former une coalition mondiale anti-blanche ... »[10]. Selon Giulio Meotti 515 mars 2021) sur la version française de Gatestone en 2020 [11] : « Aujourd'hui, nous en savons plus sur la cruauté de la Chine, notamment sur le meurtre de masse par virus de Wuhan interposé que le parti communiste chinois a imposé au monde.... plus de 2,5 millions de personnes en sont mortes (...)Aujourd'hui, la cruauté de la Chine est parfaitement établie y compris le meurtre de masse commis à l'aide du virus de Wuhan ».

Les messages de Gatestone ont fréquemment été relayés par des politiciens d'extrême droite pour justifier leurs opinions et/ou politiques anti-musulmanes[7].

Gatestone s'est décliné en sous-groupes dans diverses partie du monde, attirant l'attention, partout où il est présent par le fait qu'il a publié de fausses informations ou des articles partiellement faux, mais souvent rapidement et largement partagés sur les réseaux sociaux, avant qu'ils aient eu le temps d'être débunkés[3],[12],[13],[14],[15].

  1. (en) « Nina Rosenwald », sur Gatestone Institute (consulté le ).
  2. a et b (en-US) Max Blumenthal, « The Sugar Mama of Anti-Muslim Hate », (ISSN 0027-8378, consulté le ).
  3. a b et c (en) « John Bolton presided over anti-Muslim think tank », sur NBC News (consulté le ).
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées bolton
  5. Exemples de sources présentant le Gatestone comme anti-musulman et/ou anti-Islam:
    (en) « #FreeTommy – the making of a far-right English ‘martyr' », sur the Guardian, (consulté le )
    « Anti-muslim retaliatory violence following the 9/11 terrorist attacks », Routledge, (ISBN 978-0-203-44618-8, consulté le ), p. 201–220
    ,(en-US) Frankie Huang, « China's Most Popular App Is Full of Hate », sur Foreign Policy (consulté le )
    ,(en) « US national security adviser John Bolton was chairman of ‘anti-Muslim' think tank », sur The Independent, (consulté le )
    (en) « How Anti-Muslim Propaganda Travels From Europe To North America To Trump's Twitter Account », sur BuzzFeed News (consulté le )
    (en) Zack Beauchamp, « How John Bolton and Mike Pompeo mainstreamed Islamophobia », sur Vox, (consulté le )
    « US-National security advisor John Bolton runs think-tank claiming europe becoming caliphate », sur www.albawaba.com (consulté le )
    (en-US) Laurie Goodstein, « Pompeo and Bolton Appointments Raise Alarm Over Ties to Anti-Islam Groups », sur The New York Times, (ISSN 0362-4331, consulté le )
    ,(en-US) Eric Levitz, « John Bolton and the Anti-Muslim Bigotry of Mainstream Conservatism », sur Intelligencer, (consulté le ).
  6. (en) Zack Beauchamp, « How John Bolton and Mike Pompeo mainstreamed Islamophobia », sur Vox, (consulté le ).
  7. a et b (en-US) Dexter Filkins, « John Bolton on the Warpath », sur The New Yorker (consulté le ).
  8. (en-US) « Germany's anti-fake news lab yields mixed results », sur POLITICO, (consulté le ).
  9. (en) « The Fox News-Free Truth About France's 'No Go Muslim-Only Zones' », sur HuffPost UK, (consulté le ).
  10. « Gatestone Institute - Français », sur Gatestone Institute (consulté le ).
  11. Giulio Meotti, « La Chine se Paye les Universitaires Occidentaux », sur Gatestone Institute, (consulté le ).
  12. (de) « Nein, in Hamburg werden keine Wohnungsbesitzer für Flüchtlinge enteignet », sur correctiv.org, (consulté le ).
  13. (en) « Debunking the Myth of Muslim-Only Zones in Major European Cities », sur Bloomberg.com, (consulté le ).
  14. (en-US) « FALSE: European Union Gag Order On Revealing Muslim Terrorists' Religion », sur Snopes.com (consulté le ).
  15. (en) Lee FangLee FangMarch 23 2018 et 1:34 P.m, « John Bolton Chairs an Actual “Fake News” Publisher Infamous for Spreading Anti-Muslim Hate », sur The Intercept (consulté le ).

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